Les compulsions alimentaires peuvent se transformer en véritable calvaire au quotidien. En plus d’entraîner une prise de poids, ces dernières peuvent impacter le moral de la personne qui y est
sujette. Culpabilité, honte, dégoût peuvent suivre ces élans compulsifs et entraîner une mauvaise
image de soi.

Qui n’a jamais achevé un paquet de chips ou mangé une boîte de biscuit entière sans se sentir mal
psychologiquement, ouvert le frigo uniquement par ennui ou sans même ressentir la faim ?

Voici des situations désagréables voir même obsessionnelles que l’on pourrait considérer comme
“compulsions alimentaires”. Vous vous reconnaissez dans ce descriptif ? Si oui cet article va
probablement vous aider à reconnaître et à limiter ces compulsions.

Lorsque vous vous dirigez vers la cuisine dans le but de dégoter quelque chose à grignoter, pensez à
ces 3 questions :

  1. Où suis-je entrain d’aller, et dans quel but ?
  2. Suis-je face à une faim émotionnelle ou physiologique ?
  3. De quoi mon mental et mon corps ont réellement besoin à cet instant précis ?

En prenant soin d’identifier la situation dans laquelle nous nous trouvons ou ce que nous avons vécu au cours des dernières heures, nous sommes davantage en mesure de contrôler nos « fausses » faims.

Quelles sont les conséquences liées à ces compulsions alimentaires ?

  1. Prise de poids : sans oublier le risque de diabète ou d’augmentation du taux de cholestérol et donc un risque de développer des maladies cardiovasculaires.
  2. Augmentation des envies de grignotage et coups de fatigue au fil de la journée : en effet la consommation d’aliments sucrés fait grimper la glycémie rapidement mais chute aussi très rapidement. Si la chute de la glycémie est rapide, elle peut être ressentie sous la forme d’un coup de fatigue ou d’une fringale. Et par ailleurs, si la glycémie monte très vite, la chute est non seulement rapide mais aussi aller très bas et créer une hypoglycémie.
  3. Perte de motivation, baisse de confiance en soi, culpabilité : être prisonnier de ses pulsions alimentaires peut simplement nous empêcher d’agir librement ou d’atteindre nos objectifs de perte de poids par exemple.
  4. Perturbations sur la santé : Ces mauvaises habitudes à long therme peuvent avoir une influence sur la thyroïde, provoquer des carences et donc perturber notre bilan biologique.

Comment éviter les compulsions alimentaires ?

  1. Mangez équilibré et suffisamment : En effet la faim augmente le risque de pulsions
    alimentaires. Les régimes favorisent très souvent les craquages. En mangeant régulièrement
    (environ toutes les 4h), en quantités raisonnables et suffisantes vous ne serez plus tentés de vous
    ruer sur votre prochain repas. Si vous penser contrôler votre perte de poids en sautant un ou
    plusieurs repas, malheureusement vous faites fausse route.
  2. Aucun aliment ne doit être interdit : Ne vous interdisez rien, restez simplement raisonnable.
  3. Arrêtez les aliments minceur, ça n’existe pas : Saviez-vous que les aliments “0% matières
    grasses” et considérés comme light ne rassasient pas et augmentent la restriction cognitive*.
  4. Prenez conscience de vos émotions face à l’alimentation : En cas de besoin, acceptez de vous
    faire aider par un professionnel.
  5. Ne culpabilisez pas en cas de craquage : Au contraire, prenez-en conscience mais ne vous
    punissez pas pour autant, il est normal de temps en temps de se réconforter en prenant un
    dessert, en mangeant une bonne frite, en se réservant une assiette, le principal au final est de
    reprendre une alimentation équilibrée le reste du temps.
  6. Dormez suffisamment (8h/nuit environ) : Quand vous ne dormez pas suffisamment,
    l’organisme sécrète plus de ghréline, une hormone qui stimule l’appétit, et moins de leptine, une
    hormone qui favorise la satiété. Pour limiter les pulsions, il faudra donc penser à aller dormir plus
    tôt en évitant téléphone, tablette et limiter enfin le thé, café et alcool surtout en fin de journée.
  7. Hydratez-vous : Boire de l’eau tout au long de la journée est un moyen simple et efficace de
    réduire les risques de compulsion et de reconnaitre la faim au bon moment.
  8. Pratiquez le yoga et / ou la méditation / relaxation : Le yoga est une pratique qui peut faire
    du bien à la fois au corps et à l’esprit en utilisant des exercices de respiration, des poses et de la
    méditation pour réduire le stress et améliorer la relaxation. Des études indiquent que le yoga
    peut donc aider à réduire les risques de compulsions alimentaires.
  9. Mangez plus de fibres et de féculents : En mangeant des fibres (présentes dans les fruits,
    légumes, féculents) on se sent rassasié plus longtemps et donc on réduit les fringales.

*Restriction cognitive : Comportement consistant à contrôler son alimentation afin de maigrir
ou de stabiliser / contrôler son poids. Pour atteindre votre objectif, vous maîtrisez les quantités
consommées et vous vous interdisez certains aliments comme le chocolat ou les frites, voire en
fuyant un dîner entre amis ou en famille. Votre cerveau finit donc par associer l’alimentation à un
sentiment de privation, se traduisant globalement par une consommation diminuée et
maîtrisée… ponctuée de craquages incontrôlables. De plus en plus de chercheurs la considèrent
comme un trouble du comportement alimentaire en soi, néfaste et dangereuse.

Et si vous teniez un carnet alimentaire et un journal d’émotions ?

Le carnet alimentaire est là pour vous permettre de prendre conscience de votre comportement
alimentaire, de réaliser la quantité et la qualité de vos repas. Il vous fait mieux comprendre
comment vous finissez par grossir à force de vous obliger à maigrir. Enfin, vous repérez les
situations, les états émotionnels, les problématiques qui vous conduisent à manger en excès
parfois face à des difficultés d’ordre non alimentaire. Ce carnet sert à compter la quantité de
nourriture, le nombre de calories consommées par jour. Pour les repas pris à l’extérieur, on
estime la quantité (demi-assiette, nombres de cuillère à soupe) et pour ceux pris à la maison, on
pèse les aliments. Repas, boissons et grignotages, on note tout ce qu’on boit et mange. Du petit
bonbon qu’on suce sans y penser, à la composition des repas en passant par le tout petit carré de
chocolat. Tout doit être noté Moi Pour que ce carnet soit représentatif, il doit être réalisé sur un
minimum de 10 jours hors période de vacances.

Découvrez le plan alimentaire que j’ai créé afin de vous remettre en forme

Télécharger mon journal alimentaire

Catégories

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Pin It on Pinterest